






Ouf ! les au revoirs sont tellement difficile. Quand on commence à compter les jours qui restent, les dernières fois que l’on voit un endroit, où tu parle a une personne, tout ça est vraiment… déchirant. Donc, ma dernière semaine a été très tranquille côté travail puisque j’avais fini d’écrire le rapport final pour Oxfam. Lors de mon dernier jour de travail, le 7 Mars, tout le personnel s’est réuni dans la salle de conférence (chose que je n’avais pas encore cru possible vu un taux d’absence élevé) pour donner une petite cérémonie très touchante en mon honneur. Pour l’occasion je m’étais préparée un petit discours en Morée pour les remercier;
Nézabré………………………. Bonsoir
M’Koussamin…………………Je m’en vais
Paratié…………………………Je ne veux pas
Hum parratof gnimyé………….Je ne veux pas que vous m’oubliiez
M’nonga yan tingan………...…J’aime votre pays
M’nan lebgué wa mé………….Je reviendrai
Bilfou, Barka………………..…À bientôt, Merci
Moi qui m’étais promis de ne pas pleurer en public, les larmes coulais dès le début de mon discours. Ensuite je devais m’assurer de donner mes coordonnées et prendre ceux de mes amis. Puis le lendemain, 8 mars le jour de la femme, qui est très populaire ici au Burkina, c’est une journée férié avec parade et danse au coin du seul feu de circulation de la ville devant l’hôtel de ville. Toutes les femmes de la ville sont réunies pour danser en cercle et elles portent toutes le même pagne du jour de la femme taillé de façon différente. Samedi j’ai dû préparer mes bagages et faire assez de place pour tout ce que j’avais. Je me suis aussi fait faire de nouvelles tresses en souvenir d’Afrique. Puis on est sortie en boîte une dernière fois avec les copains. Tôt dimanche matin, les gars du maki où j’avais habitude d’aller (le lieu de rencontre des amis de Germain et moi) ont organisé un match de foot à 6h du matin et, par surprise, tout le monde s’y est présenté et ce fut un match mémorable. Ma dernière journée à Koudougou fût très éprouvante. Dire adieu aux gens sans savoir si j’aurai la chance de les revoirs un jour était très difficile. Ils m’ont tous tant apporté, Germain, mon cuisinier Casimir, Claudine, Xavier, Frank, Delphine, Joé, Assane, Séverine et M. Zongo. J’ai donc passé la journée au Maki pour prendre un dernier pot avec les amis. Nous quittâmes la ville tôt le lundi avec les 3 autres collègues d’Oxfam pour notre dernière sortie en safari au parc national de Nazinga, à la frontière du Ghana. Là-bas nous avons vu des dizaines d’éléphants de près et c’était très spécial puis, avant notre retour, nous avons visité le village de Pô, là où les maisons y sont décorées. Pour ma dernière journée au pays, nous avons magasiné afin de dépenser nos derniers Franc CFA.
Finalement, notre avion a décollée le vendredi, 16 mars 2006, à 3ham et plusieurs amis étaient venus nous saluer pour le départ. Notre vol avait une escale au Maroc ( 8h d’attente dans l’aéroport!) et nous sommes arrivé à l’aéroport Pierre Éliott-Trudeau vers 18h45. J’ai été accueilli par ma mère, une partie de ma famille et des amis. Et comme prévu mon premier repas canadien fût ; des SUSHI!!!
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