






La journée commence au lever du soleil avec le chant du coq, de l’âne et des oiseaux dans la cours voisine. Ici personne ne se pose la question sur la température, il fait toujours beau et surtout très chaud ! Sur la route du travail que j’entreprends bien assise sur ma moto, je passe devant un vieux baobab ayant le tronc plus gros que dix arbres québécois. Arrivée au service, je salue personnellement la dizaine de personnes; et la famille? Et la matinée? Lafi Lafibala… Je savais bien que les salutations Africaines étaient éternelles. Cela m’agace un peu de toujours m’éterniser, mais le seul sourire de chacun me fait sentir apprécier. Je continue vers le bureau où je passerai la matinée, puis la soirée. Durant l’heure de la sieste, je passe pars le marché acheter un ou deux pagne de couleur assez vive et varié. Ceux-ci représente tellement bien la vie Burkinabé qu’éventuellement j’irai voir le couturier du coin pour lui demander de confectionner un habit africain. Après le travail, je repars vers la maison. Bien que la route elle-même requiert toute mon attention (entre vélos, ânes et charrettes, piétons transportant tout sur leur têtes…) je voudrais regarder partout et mes yeux se laissent facilement guider, tantôt vers une cour d’école primaire, tantôt les bas-fonds où bronzent les zébus et pêcheurs. Sur le six-mètres de la maison 6-7 enfants qui courent vers moi les bras dans les airs : Nassara! Nassara! Je ne m’habitue pas aux enfants… Leurs sourires m’étonnent toujours autant, ils ont un effet très positif sur moi. Tout comme eux, je suis curieuse de comprendre. Je les regarde, pour eux je suis sortie d’une autre planète…. Pourtant, notre premier contact, ponctué de grands yeux ronds et de dents blanches est tout à fait pacifique… La nuit tombée, notre cours de djembé commence. Notre professeur qui frappe sur son djembé plus vite que son ombre de façon tellement inné, réussi toujours a nous surprendre d’admiration devant ces performances incroyable. Puis après, vient le temps des amis au maki où tous se retrouve pour prend un po de fin de journée et où chacun passe son commentaire sur la partie de foot déjà passé. Après quatre mois d’apprentissage, d’adaptation, de travail et de formation, je ne peux que constater à quel point le développement est un travail progressif. Bien que le travail accompli soit considérable, beaucoup reste à faire. Il sera intéressant de voir, dans quelques semaines, quelques mois, ou quelques années, les impacts des initiatives des cyberjeunes au Burkina. Bien que mon stage soit terminé, soyez assurés que ma réflexion et mon cheminement dans le développement se continueront. Au plaisir de se retrouver !
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