jeudi, mars 22, 2007

Toute bonne chose a une fin...

Le retour se fait très difficile, ici. Le lendemain de mon arrivée, il y avait une tempête de neige. Moi qui croyais emmener le soleil avec moi, je suis finalement arriver une semaine plus tôt que le printemps.

J’ai décider de ne pas recommencer a travaillé tout de suite, le temps de mettre un peu d’ordre dans mes valises et dans ma vie. Il fait beaucoup trop froid à l’extérieur, une chance ici on a le système de chauffage pour les maisons. Je reste seule tranquille à la maison à écouter de la musique, à regarder mes photos et mes souvenirs qui m’inonde la tête. Je trouve un peu dur le retour à la réalité et notre monde de consommation fait mal au cœur. Avec le décalage horaire je commence à prendre un rythme de vie un peu plus normal sans me lever à 5am. Étrangement je n’ai pas pris beaucoup de couleur… mais j’ai pris du poids, beaucoup me l’ont fait remarquer et il paraît que ça me va bien. Donc, deux bonnes choses à souligner de ce voyage : je prends maintenant de la bière et j’ai le désir de retourner à l’école. Je dois vérifier pour l’inscription à l’université en automne puisque j’aimerais faire un certificat en Gestion de projet. J’aimerai bien un jour pouvoir retravailler avec un ONG dans un pays en développement. Bien sûr les petites choses de la vie à Koudougou commencent déjà à me manquer : ma moto, le soleil, la liberté et les amis. Les Burkinabés n’ont aucune méchanceté et c’est incroyable comment on ce sent accueilli et accepter facilement. Je commence à réaliser que ma perception sur certaines choses a changé. J’espère être un peu plus patiente qu’avant.

J’ai vraiment beaucoup de photo à vous montrez mais, par peur de vous faire rougir les oreilles par mes histoires et explications africaines, veuillez SVP me posé des questions ce sera plus facile si je parle de chose qui vous intéresses. Alors on se voit prochainement…

C’est ce qui conclu ce site pour mon voyage au Burkina Faso,plus exactement à Koudougou et d'une durée de 4 mois du mois.Je suis partie de Novembre 2006 à Mars 2007. Au plaisir de se retrouver pour de futurs voyages.

Mes amis du Burkina









Difficile de choisir que quelques photos.. il y en a tellement que je voudrais vous montrer !

mercredi, mars 21, 2007

Les dernières fois








Ouf ! les au revoirs sont tellement difficile. Quand on commence à compter les jours qui restent, les dernières fois que l’on voit un endroit, où tu parle a une personne, tout ça est vraiment… déchirant. Donc, ma dernière semaine a été très tranquille côté travail puisque j’avais fini d’écrire le rapport final pour Oxfam. Lors de mon dernier jour de travail, le 7 Mars, tout le personnel s’est réuni dans la salle de conférence (chose que je n’avais pas encore cru possible vu un taux d’absence élevé) pour donner une petite cérémonie très touchante en mon honneur. Pour l’occasion je m’étais préparée un petit discours en Morée pour les remercier;

Nézabré………………………. Bonsoir

M’Koussamin…………………Je m’en vais

Paratié…………………………Je ne veux pas

Hum parratof gnimyé………….Je ne veux pas que vous m’oubliiez

M’nonga yan tingan………...…J’aime votre pays

M’nan lebgué wa mé………….Je reviendrai

Bilfou, Barka………………..…À bientôt, Merci

Moi qui m’étais promis de ne pas pleurer en public, les larmes coulais dès le début de mon discours. Ensuite je devais m’assurer de donner mes coordonnées et prendre ceux de mes amis. Puis le lendemain, 8 mars le jour de la femme, qui est très populaire ici au Burkina, c’est une journée férié avec parade et danse au coin du seul feu de circulation de la ville devant l’hôtel de ville. Toutes les femmes de la ville sont réunies pour danser en cercle et elles portent toutes le même pagne du jour de la femme taillé de façon différente. Samedi j’ai dû préparer mes bagages et faire assez de place pour tout ce que j’avais. Je me suis aussi fait faire de nouvelles tresses en souvenir d’Afrique. Puis on est sortie en boîte une dernière fois avec les copains. Tôt dimanche matin, les gars du maki où j’avais habitude d’aller (le lieu de rencontre des amis de Germain et moi) ont organisé un match de foot à 6h du matin et, par surprise, tout le monde s’y est présenté et ce fut un match mémorable. Ma dernière journée à Koudougou fût très éprouvante. Dire adieu aux gens sans savoir si j’aurai la chance de les revoirs un jour était très difficile. Ils m’ont tous tant apporté, Germain, mon cuisinier Casimir, Claudine, Xavier, Frank, Delphine, Joé, Assane, Séverine et M. Zongo. J’ai donc passé la journée au Maki pour prendre un dernier pot avec les amis. Nous quittâmes la ville tôt le lundi avec les 3 autres collègues d’Oxfam pour notre dernière sortie en safari au parc national de Nazinga, à la frontière du Ghana. Là-bas nous avons vu des dizaines d’éléphants de près et c’était très spécial puis, avant notre retour, nous avons visité le village de Pô, là où les maisons y sont décorées. Pour ma dernière journée au pays, nous avons magasiné afin de dépenser nos derniers Franc CFA.

Finalement, notre avion a décollée le vendredi, 16 mars 2006, à 3ham et plusieurs amis étaient venus nous saluer pour le départ. Notre vol avait une escale au Maroc ( 8h d’attente dans l’aéroport!) et nous sommes arrivé à l’aéroport Pierre Éliott-Trudeau vers 18h45. J’ai été accueilli par ma mère, une partie de ma famille et des amis. Et comme prévu mon premier repas canadien fût ; des SUSHI!!!

dimanche, mars 04, 2007

Les Petits bonheurs d’une journée Africaine









La journée commence au lever du soleil avec le chant du coq, de l’âne et des oiseaux dans la cours voisine. Ici personne ne se pose la question sur la température, il fait toujours beau et surtout très chaud ! Sur la route du travail que j’entreprends bien assise sur ma moto, je passe devant un vieux baobab ayant le tronc plus gros que dix arbres québécois. Arrivée au service, je salue personnellement la dizaine de personnes; et la famille? Et la matinée? Lafi Lafibala… Je savais bien que les salutations Africaines étaient éternelles. Cela m’agace un peu de toujours m’éterniser, mais le seul sourire de chacun me fait sentir apprécier. Je continue vers le bureau où je passerai la matinée, puis la soirée. Durant l’heure de la sieste, je passe pars le marché acheter un ou deux pagne de couleur assez vive et varié. Ceux-ci représente tellement bien la vie Burkinabé qu’éventuellement j’irai voir le couturier du coin pour lui demander de confectionner un habit africain. Après le travail, je repars vers la maison. Bien que la route elle-même requiert toute mon attention (entre vélos, ânes et charrettes, piétons transportant tout sur leur têtes…) je voudrais regarder partout et mes yeux se laissent facilement guider, tantôt vers une cour d’école primaire, tantôt les bas-fonds où bronzent les zébus et pêcheurs. Sur le six-mètres de la maison 6-7 enfants qui courent vers moi les bras dans les airs : Nassara! Nassara! Je ne m’habitue pas aux enfants… Leurs sourires m’étonnent toujours autant, ils ont un effet très positif sur moi. Tout comme eux, je suis curieuse de comprendre. Je les regarde, pour eux je suis sortie d’une autre planète…. Pourtant, notre premier contact, ponctué de grands yeux ronds et de dents blanches est tout à fait pacifique… La nuit tombée, notre cours de djembé commence. Notre professeur qui frappe sur son djembé plus vite que son ombre de façon tellement inné, réussi toujours a nous surprendre d’admiration devant ces performances incroyable. Puis après, vient le temps des amis au maki où tous se retrouve pour prend un po de fin de journée et où chacun passe son commentaire sur la partie de foot déjà passé. Après quatre mois d’apprentissage, d’adaptation, de travail et de formation, je ne peux que constater à quel point le développement est un travail progressif. Bien que le travail accompli soit considérable, beaucoup reste à faire. Il sera intéressant de voir, dans quelques semaines, quelques mois, ou quelques années, les impacts des initiatives des cyberjeunes au Burkina. Bien que mon stage soit terminé, soyez assurés que ma réflexion et mon cheminement dans le développement se continueront. Au plaisir de se retrouver !

mercredi, février 28, 2007

Comme un jeu d'échec... multicolor !

Déjà à un jeune âge on m’a initié au jeu d’échec. Avec ses cases blanches et noires, je ne me doutais pas que quelques années plus tard, je vivrais l’affrontement de ces couleurs en Afrique. Affrontement n’est pas le bon terme, disons plutôt, cohabitation…

On m’avait parlé de l’Afrique comme d’un damier d’échec, avec la cohabitation constante du noir et du blanc. Le noir des beaux yeux des enfants, le blanc de la pureté, de la croyance en la spiritualité, le noir de la misère et de la famine, le blanc éclatant des dents Africaines, le noir des sachets noirs qui traînent partout dans les “rues”, le blanc de tout ce qui reste à faire, de tout ce qui n’est pas…Le noir des rues sans lumières, sans mêmes une lueur. Le blanc d’un étranger qui arrive, de ce qu’être blanc en terre habitée par des noirs signifie, reflète… la richesse, le savoir, l’espoir, une porte de possibilités… Un blanc stéréotype quoi!
On m’avait parlé de tout cela… Arrivée à ma maison de Koudougou, après quelques virée en moto et plusieurs grands Baobabs, j’ai vu le noir, j’ai vécu le blanc, mais je reste toujours aussi émerveillée devant la panoplie de couleurs que l’Afrique m’a montrées. Chaque jour j’en découvre une nouvelle. Mes yeux sont aussi grands que ceux des enfants qui me regardent lorsqu’une femme au pagne délicieusement coloré, enfant dans le dos et bol sur la tête défile devant moi. J’ai un respect bleu marin pour toutes ces femmes. Tous les matins sur la route de mon travail, je passe devant de vieux baobab ayant le tronc plus gros qu’une vingtaine arbres québécois rassemblés. Sur le banc placé devant, un vieil homme, une Jellabah brune sur le corps, un petit chapeau blanc traditionnel, un livre à la main. Je retire de cette image un tel état de sagesse que cela me remplit de quelque chose de mystique. Je souris à coup sur, et mon sourire est rose ! L’ocre de la terre soulevé par l’harmattan est maintenant présente dans ma palette…Lorsque ma moto me fait du trouble et qu’elle s’arrête en plein milieu du six-mètres pour bien me rappeler qu’elle est aussi vieille que moi et qu’elle a aussi droit à un répit, plusieurs personnes viennent m’aider. Cette générosité est toujours honnête et coloré, d’un beau vert cette fois ! J’ai vu des couchers de soleil orange en Afrique, et des ciels plus Azur que la Méditerranée. Les fruits étalés par terre au marché près de la maison sont jaunes, oranges, vert, rose, les oignons de Koudougou sont violets et le cola est Magenta ! J’aime les couleurs du Burkina, elles mettent de la vie dans mon échequié noir et blanc.

Il est vrai qu’il y a du noir et du blanc en Afrique, qu’il reste beaucoup à faire et pour nous, beaucoup à apprendre. Mais la palette que j’ai découverte ici est tellement omniprésente dans la vie Africaine qu’elle me remplit de positivisme! Je reviendrai assurément de l’Afrique avec un grand sourire en arc-en-ciel…

mardi, février 20, 2007

Dans le sable du Sahel











Génial le désert du Sahel! Très désertique comme endroit. On n'y a passé 4 jours et 3 nuits et c'était relaxant. Ca ressemble a un pays arabe, vraiment différent du reste du pays. On a rencontré les nomades Touareg et les Peuls. Ils font surtout l'élevage donc on a croisé beaucoup de troupeau de Zébu, de moutons et de chèvres. On a dormi la première nuit dans une tente en groupe de deux et les deux autres nuits c'était dans un campement sur une dune de sable. Réveil au lever du soleil et il y avait tout juste à côté de notre campement des dromadaires, des ânes et des chèvres, qui on d'ailleurs presque rentré dans la hutte. Le soir on a fait des feux à la belle étoile et j'ai même pris ma douche avec un seau d'eau et une lampe à l'huile sous les étoiles. Puis le dernier soir on a mangé du méchoui de mouton, excellent! On a visité les petits villages dans les alentours, Gorom-Gorom, Dori, Markoy et marchander dans le marcher de Gorom l'artisanat Touareg, où on retrouve surtout du cuir. D'ailleurs je devient assez forte pour marchander les objets, je me fais presque plus avoir!!
Beaucoup de souvenir et bien sûr de photos incroyables. Mais l'action du séjour me revient puisque j'ai fait du RODEO sur mon dromadaire. Oui sans farce j'ai failli me faire d'ailleurs très mal. Mais je voulais tellement faire du chameau que je m'y suis agrippé et j'ai resté avec le même dromadaire tout le long de la promenade. Plusieurs après m'avoir vu à l'action n'ont plus voulu continuer et ils m'ont tous féliciter d'avoir tenu bon et d'avoir surtout continué. Malheureusement l'action c'est passer tellement vite que j'ai été un peu sur le choc et je ne me souviens de pas grand chose. Depuis le groupe n'arrête pas d'en parler mais aucun n'a pris de photo.
Puis à notre retour dans la ville de Ouagadougou, un de nos guides possèdait un ranch avec plusieurs chevaux tout près de la ville. Bien sûr le plaisir d'être une blanche dans le pays c'est que tu te fais des contacts rapidement avec des gens assez bien placé. Et souvent on t'invite et t'a pas besoin de payer... surtout quand t'es une fille !! On a alors profité de notre visite et surrement y retourner pour y faire une longue promenade en brousse.

lundi, février 12, 2007

Bonne St-Valentin à tous !

Vous vous en doutez tous il fait de plus en plus chaud ici mais j'ai toujours de la difficulté à prendre des couleurs.
J'ai finalement terminé de donner mes formation de groupe. C'était vraiment un exercice de patiente incroyable. Puis cette fin de semaine on a eu notre gros party a la maison et c'était génial, presque un open house tellement il y avait du monde. Beaucoup plus que prévu environ 50 pers. et on leur a tous payé la bière et le repas. On a reçu la troupe de musique de notre prof de djembé, il nous on fait un spectacle et après on a tous danser dans la maison. Le Dj de la ville était là et il y avait même un artiste très connu, Ali Vérité qui est venu chez nous puisqu'il faisait un spectacle dans la ville un peu plus tôt. Aujourd'hui lundi je me suis fait faire encore des tresses pour pouvoir les avoir au Canada a mon retour. Et cette semaine on part dans le désert. C'est tellement cool on a tous bien hâte. On est un groupe de 12 québécois et on va probablement dormir dans le désert sous une tente touareg et faire du dromadaire. On va alors fêter la St-Valentin dans le sable du Sahel (Sahara). Je vous donnerai les photos à mon retour. Gros bisoux à tous

vendredi, février 02, 2007

Encore partie voir du pays !!




Zabré kibaré (Bon soir, ça va?)

Je pense à vous tous très souvent sous votre tonne de neige et moi sous le soleil brûlant. Je prends quelque couleur, plusieurs photos et des souvenirs plein la tête. Maintenant, j’ai un cercle d’amis incroyable et ils ne me donnent plus le goût de repartir, enfin pour l’instant. Donc mes soirées sont très occupées puisqu’on suit une série télé présentée au cinéma et on a les cours de djembé. Maintenant on va très souvent au maki prendre un pot (au bar prendre une bière). On est allé cette fin de semaine passé dans la 2e grande ville du pays à Bobo-Diolasso. Vraiment très belle ville avec plusieurs arbre, très espacé et c’est la capital de la musique donc on a eu droit a un bon spectacle d’instrument traditionnel samedi soir. On est aussi allé à Sabou là ou on peut voir des caymens sacré et à Benfora là ou on retrouve des cascades. C’était très rafraîchissant de pouvoir enfin se baigner ! J’ai mis quelques photos pour vous montré combien je suis heureuse ici et que je m’amuse. Maintenant je ne voie que du positif, j’ai presque fini de donner mes formations en classe, on a encore quelques voyages de prévu et plusieurs soirée déjà bien organiser. D’ailleurs samedi le 10 février ça va être la fête de 4 personnes à la fois donc on a décidé de faire un gros party à la maison et je crois que ça va être bien réussi. Notre prof de djembé va venir avec sa troupe venir nous faire un spectacle, notre cuisinier nous fait un buffet de la mort, on a une amie qui nous prête les chaises, un autre le système de son et la voiture et tout les québécois de Ouaga vont venir coucher a la maison. Ça promet être réussi à mon avis avec la quantité d’amis burkinabé invité ils vont tous nous montré comment dansé à l’africain. Les danses populaire ici c’est le Fouka fouka, le couper/décaler, la danse de la grippe aviaire…, aile de pigeon…, et le zouk (slow très coller mais pas encore essayé personnellement). Il y en a plusieurs autres avec tous des noms très bizarres.

Bilfou (à bientôt)

mardi, janvier 23, 2007

Des photos de chez moi








Voila un petit appercu de chez moi devant le portail; et dans la cours intérieur et aussi nos merveilleuses rues...

dimanche, janvier 21, 2007

Après ma première semaine de formation



J'ai vraiment adoré l'expérience d'enseigner mais c'est vraiment exigent comme travail. Finalement, je suis bien fière de mes élèves, tous des adultes qui n’avaient jamais toucher à un ordinateur. Maintenant il s'avent comment ouvrir et fermer un ordi, taper un texte, mais surtout manipuler la souris. Je leur ai même fait un petit diplôme de fin de cours passé avec succès. Je crois qu'il on tous bien apprécier et je m'étais mis beaucoup de pression puisqu'il on déjà eu l'année passé un stagiaire qui à fait la même chose que moi. Mais l'expérience à été tellement désastreuse que je ne voulais pas juste faire les mêmes erreurs que lui. Alors le moral est beaucoup mieux aussi. On a tout plein de projet et on réalise qu'il nous reste plus beaucoup de fin de semaine pour pouvoir se promener un peu et voir du pays. Ma semaine a débuté avec l'arrivée des nouveaux stagiaire à la maison, à Koudougou. Un gars, Kofi (un Ivoirien) et Edith (Québécoise); on s'entend quand même bien malgré nos personnalité différentes. Donc il y a eu un peu d'ajustement à faire en début de semaine et mercredi soir on à commencer des cours de djambé (tam-tam). Comment faire tous les sons et rythmes différents. Puis samedi moi et ma coloc Sophie on a pris un cours de Batique (peinture à la cire sur du tissus). J'ai alors fait deux images avec l'aide de nos jolis professeurs. Puis en soirée on a eu l'invitation pour sortir en boite et danser un peu. On est allé dans la seule boite de la ville pour la première fois situé dans la seule hôtel de la ville. C'était bien agréable et on était très bien accompagner par 7 joli jeunes hommes burkinabé tous très respectueux sans aucune arrière penser appararente. Puis ce soir, dimanche, avec notre prof de djambé cette fois c'est un petit spectacle de musique djambé et danse traditionnel africaine. En tout cas jusqu'à date tout s'annonce assez bien. Je crois qu'on a réussi à se faire des bons amis très gentil. Aussi une autre invitation qui va être très bien ce sera pour assister au mariage traditionnel de notre cuisiner Casimir en début Février. Cool non! En plus d'avoir cette chance on connait très bien le marier. Je vous en redonnerai alors des nouvelles bientôt sur d'autre expérience dans la merveilleuse ville de Koudougou !!!

mardi, janvier 16, 2007

De retour…

Hé oui j'ai fait un petit appel a tous la semaine passé puisque le moral ni était plus du tout. Je ne crois pas que c'était le choc culturel mais plutôt le mal du pays. Je réalise plusieurs chose loin de mon petit chez moi et des miens.
Premièrement je vous remercie de l’appui moral incroyable que vous me témoigné par email à chaque fois je lie vos messages. Vous ne pouvez pas savoir comment j'ai <> à chaque messages que je lie et par grand bonheur vous avez tous répondu à ma demande de nouvelles. Tous sans exception vous aviez eu un mot d’encouragement qui m’a fait réaliser combien je suis chanceuse d’être aussi bien entourer. Donc vous le constatez en lisant ces lignes, le moral revient grâce à vous.
Autre chose que j’ai remarqué et on le sait tous un peu combien on est terriblement bien au Canada malgré la température, les problèmes d’argent, et politique. On a acquis plusieurs chose dans notre vie de tous les jours sans même y porter attention et parfois très importante. Ici les gens ne mange pas souvent à leur faim, l’éducation n’est vraiment pas accessible à tous, la pauvreté est tellement présente et visible, l’accès à l’information, aussi banal que ça puisse paraître avoir la télé ou un téléphone est un luxe que peu de gens ce permettre. Ce sont des chocs auquel je m’étais préparé à avoir ici en Afrique puisque c’est l’image que l’on a mais y faire face tous les jours dans la réalité c’est autre chose.
Malgré la neige et le froid au Québec arrêté de dire que votre vie est plate… apprécier plutôt chaque petit moment. Et c’est surtout lorsqu’on sort du pays qu’on peu l’apprécier encore plus. Et s’apercevoir aussi comment nous, les canadiens on est tellement bien accueillie ailleurs c’est vraiment agréable. Ici les burkinabès n’aime pas les Français et adore les Canadiens surtout les Québécois. Oui j’aime mon voyage en Afrique mais j’ai aussi mon appart et tout le monde qui m’entoure et qui on prit le temps de m’écrire un petit mot depuis mon départ. Mais vous savez que c’est seulement le début, et je vais toujours avoir le goût du voyage et d’aller voir ailleurs.
Un gros bisoux a tous sur une notre beaucoup plus positive et avec encore tout plein de projet en tête.

lundi, janvier 08, 2007

Un peu de Morée

Yéméogo, (Bonjour)
Ici se sont les Mossi en majorité(comme les Amérindiens) et leur langue natal est le Morée. D'ailleurs à la job il m'on donnée un nom Burkinabè. Il m'on demandé le jour de ma naissance; mercredi (pas certaine du tout) en Morée c'est Arba et Ouédraogo est le nom de famille le plus populaire au Pays (comme les Tremblay). Je me fait souvent dire Néré (jolie) mais je préfère l'utiliser lorsque je parle à des petits enfants qui ne comprennent pas encore bien le francais. D'ailleurs je ne sais pas si je vous l'ai deja dit mais il arrive souvent que les enfants n'ai jamais vu de blanc (Nassara) alors ils ont soit peur et commence à pleurer ou soit il accours pour venir nous serrer la main. C'est une fièreté pour eu de dire qu'il on vu et serrer la main à un blanc à leur famille. Quand on circule dans les ''rues'' à chaque 2 min on entend de part et d'autre des cris ''Nassara, Nassara''. Les gens ici sont très gentil, puisqu'en fait on représente beaucoup la richesse et la liberté. Je recoit malgrés moi souvent des déclarations et des demandes de correspondances avec l'espoir de venir au Canada. Les garcons sont très directe dans leur approche se qui rend les relations très difficile à créer puisqu'on est toujours sur nos garde ne sachant pas si leur gentillesse est sincère ou s'il vont nous demander notre adresse et de l'argent par la suite. Cette semaine aussi il y a un jeune qui est venu à notre porte disant qu'il avait besoin d'aide pour ses études. Après discussion avec lui, on réussi a comprendre que c'était de l'aide financière qu'il venait nous demander. Nous avions jamais vu cette personne auparavant. Tout le monde de la ville sais à peu près ou les Nassara habite. C'est une des raison pourquoi on doit avoir un gardien la nuit.
A la maison, dans notre cours qui est très grande, on a au moins 6 manguiers et 1 limier qui produits les fruits mais il ne sont pas commestible ce n'est pas encore la saison. Il n'y pas de gazon nul part seulement du sable partout. Comme je vous l'ai déjà dit l'ameublement de la maison est très minimiste mais confortable, c'est l'important. Notre cuisinier nous fait toujours de bon plats mais je commence à être écoeuré de la tomate, de l'oignon, du concombre, la mayonnaise et le poulet. Ce sont les légumes de la saison et on en mange tout le temps. Le problème est que je n'ai pas encore très bien assimiler l'idée de l'employer de maison donc j'ai un peu de difficulté à dire a Casimir d'essayer de nous faire autre chose. Tranquillement mais surrement je vais réussir à mieux communiquer mes attentes. Puisque qu'il est très gentil, présentement il étudit pour être pasteur, donc très religieux. On peut avoir de bonne conversation avec lui sur la vie en général mais je ne suis pas à l'aise de parler de son travail. Je ne veux pas être un boss chiant et trop exigent, vous me connaisser tous un peu, alors je préfère laisser la tâche aux autres. Et l'autre problème c'est qu'il ne fait aucun ménage même s'il est supposer de le faire, il se concentre que sur les repas. Pour vous donner une petite idée il va acheter les ingrédients du repas seulement avant de le faire. Résultat il n'y a jamais rien dans la cuisine. Il ne veux pas qu'il y ai aucune perte donc on garde rien dans le frigo et 2-3 trucs sur les tablettes. Et il commence à préparer notre diner vers 9h30 du matin... bizarre non. Comme repas typique il y a le riz sauce (du riz avec généralement de la sauce tomate que tu verse toi-même dessus); le riz gras (du riz cuit dans la sauce tomate); le couscous (hummm très bon); il y a les frites (ils sont d'ailleurs très fort sur la friture et y a beaucoup d'huile dans tous les plats) et les alloco (banane platin frite, avec du sel c'est très bon). Un plat très thypique mais vraiment pas bon est le Tô. Au visuelle ca ressemble a des patate piller mais un peu plus élastique, généralement blanc opaque avec aucun goût mais la texture dans la bouche n'est vraiment pas agréable. C'est souvent servi avec une sauce arachide. Mais il mange surtout le poulet. D'ailleurs on a pris une petite video ici de Casimir qui à étrangler et déplumer notre souper (pas très jolie à voir). Y a aussi les pâtes; spagetti, macaroni avec deviner... sauce tomate! Il ne sont par très fort sur le sucré par contre donc aucun dessert a apart les fruits de la saison; la papaye et le melon pour l'instant. Et pour les déjeuners vu qu'on se lève toujours très tôt (vers 7h am, mon heure habituel) Casimir fait souvent soit des omelettes servie dans un pain baguette ou du boeuf dans un pain baguette style sandwich. C'est bon au goût... mais je commence à m'ennuyer du sucré un peu, avec mes toasts. Par bonheur j'ai pensé emporter du sirop d'érable! Donc avec tout ca ne vous surprenez pas si je revient un peu engraisser. On mange souvent beaucoup trop et être maigre est mal vu. Cela signifie que tu ne réussi pas a manger à ta faim, donc pas assez d'argent ou soit que tu est malade, puisque c'est un des effets du SIDA.
En fin de semaine on a fait partie des officielles, c'etait très comique puisque c'était pas prévu et bien malgrés nous. On avait recu une invitation pour assister a une final de tournoi de basketball (joli a regrader...) et vu qu'on était les seuls blanc dans la place il nous on demander de remettre des prix. Et le lendemain, Dimanche on est aller voir notre cuisinier Casimier qui faisait un discours a son église (protestante). Il nous avait inviter et décrit les messes comme étant très mouvementé. Finalement assis à l'avant, on était les invités d'honneur, encore une fois il fallait faire un discours et il nous on même demander de chanter des chansons canadienne. On a chanter '' C'est a ton tour cher Burkina... '' et '' C'est dans le temps du nouvel an..'' avec un petit rigodon on a bien rie et fait rire de nous surtout. Mais l'expérience d'assister a une messe est spéciale et très agréable. Beaucoup de chants, avec des tam-tam (djambé) jouer par des jeunes de 6ans.
Finalement ici je suis très sage. Je me couche toujours vers 9h, max 10h et me reveil vers 5h30, 6h avec le lever du soleil et le chant du coq. Mon gros top à été 10h. Faut croire que les habitudes change surtout quand on a rien à faire vraiment le soir. Sauf aller au Maquis (taverne). Hé oui il fallait bien que la Saguenayenne aille en Afrique pour commencer finalement à boire la bière, la Brakina (sorte de bière 5%). Mais je préfère la Flag! (nom de la bière; Fille Libre Attend Garcons, très comique non?). D'ailleurs la dernière fois on a été servie par un jeune garcon de 11ans vers 9h le soir qui nous sert la bière. C'est le monde a l'envers! L'alcool est un gros problème ici. Puis on prévoie peut-être prendre des cours de djambé (tam-tam) les soirs de semaine il nous reste qu'a trouver le prof et aussi avec ma coloc on veux prendre des cours de batique (peinture avec de la cire sur le tissus) c'est vraiment très beau et thypique. Bon alors sur ce..

Lafi Bala ! (la vie va bien).

vendredi, janvier 05, 2007